AOMF | Lettre d'information spéciale 25 ans de l'AOMF!

Le 20 mai 2023 est une date clé pour l'AOMF, ainsi que pour l’ensemble de ses membres, puisqu'il célébre les 25 ans de l’AOMF ! À l’occasion de cet anniversaire, l'AOMF retrace l’historique de l’association, depuis l’idée de sa création aux actions menées aujourd’hui.

Ce fut lors de la VIe Conférence internationale de l’Institut International de l’Ombudsman (IIO) à Buenos Aires, en Argentine, en octobre 1996, que l’idée de créer une association permettant une meilleure entraide et une plus grande coordination entre les pays francophone est apparue. En effet, le Protecteur du citoyen du Québec, M. Daniel Jacoby, et le Médiateur de la République française, M. Jacques Pelletier, souhaitaient entre autres, à travers cette association, développer l’engagement démocratique, améliorer les interventions ainsi que renforcer les bureaux des ombudsmans et médiateurs francophones.

C’est durant la première rencontre des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie, en juin 1997, à Québec, au Canada, que cette idée s’est concrétisée, notamment par l’appui financier de l’Agence de la Francophonie, qui deviendra plus tard, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Un congrès a ensuite été organisé à Nouakchott en Mauritanie, en mai 1998, auquel les 18 membres fondateurs de l’AOMF ont participé. Cet événement a mené à la création d’un comité de suivi et à la désignation du Protecteur du citoyen du Québec en tant que rédacteur d’un projet de Statuts pour la création de l’AOMF.

En novembre 1999, le premier congrès statutaire a eu lieu à Ouagadougou, au Burkina Faso, en présence de représentants de l’Agence de la Francophonie, de l’IIO et du Centre des droits de l’Homme des Nations Unies.

Finalement, depuis 25 ans, l’AOMF continue de consacrer tout son travail dans le développement et la consolidation de toutes les institutions indépendantes membres, au sein de l’espace francophone, notamment en aidant les pays à mettre en place de nouvelles institutions de médiation et en offrant également son expertise aux institutions existantes. Aujourd’hui, l’AOMF compte 53 membres, répartis en Europe, en Afrique, en Amérique et en Océanie, qui s’appliquent quotidiennement à l’amélioration, au développement et à la consolidation de la mise en œuvre des droits de la personne et de la bonne administration dans leurs pays respectifs, en suivant le principe et les objectifs de l’AOMF.

En effet, le principe guidant les membres tout au long de leur travail au sein de l’AOMF est de défendre la démocratie, l’État de droit et la paix sociale, ainsi que faire respecter les textes nationaux et internationaux sur les droits de la personne, dont la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Déclaration de Bamako. Cela se concrétise notamment avec l’aide financière de l’OIF et d’autres organismes officiels de la francophonie, comme la Délégation à la Paix, à la Démocratie et aux droits de l’Homme qui soutient les activités de l’AOMF depuis sa création.

L’AOMF axe l’ensemble de son œuvre autour de 5 objectifs, fixés au terme du Congrès de Dakar, en novembre 2013 :

  • Tout d’abord, l’AOMF affirme son engagement dans l’accompagnement des institutions membres dans leur développement professionnel.
  • L’AOMF a aussi pour objectif de renforcer les institutions au sein de leurs États respectifs.
  • De plus, l’AOMF s’implique dans l’élargissement et le positionnement de l’association en direction des zones Afrique, Moyen-Orient, Europe de l’Est et Asie.
  • De surcroît, en 2012, la défense spécifique des droits des enfants dans l’espace francophone devient une nouvelle préoccupation de l’association qui s’est ajoutée à ses missions initiales. Une page entière est dédiée aux droits de l’enfant sur le site de l’AOMF. Sur Il peut voir que le comité des droits de l’enfant de l’association propose chaque année des outils, des formations et des séminaires, destinés à soutenir les institutions membres dans l’application des lois relatives aux droits de l’enfant, mais aussi à sensibiliser, protéger et promouvoir ces droits au sein de l’espace francophone, à travers les institutions membres.
  • Enfin, l’AOMF accorde une place centrale à la communication, étant consciente qu’une solide communication au sein de l’association, mais aussi auprès d’interlocuteurs extérieurs, est essentielle à la poursuite de ses activités. C’est donc pour cela que le comité des communications a été mis en place et qu’il se réunit plusieurs fois par an.

Ainsi, l’association élabore de nombreux outils qu’elle met à la disposition de ses membres afin d’appuyer leurs travaux et organise des formations afin de renforcer leurs capacités. L’AOMF coordonne également la mise en ligne du recueil de doctrine de médiation, des « cas d’école », de la « bibliothèque virtuelle » dont la mise en place sera bientôt finalisée, ou encore, de la plateforme CLOM dont le premier cours en ligne est consacré aux droits de l’enfants : « Faire vivre les droits de l’enfant : des clés pour l’action ».

 

Source: AOMF

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