CANADA | L’Ombudsman de l’Ontario procédera à une évaluation de cas sur les directives de désescalade pour les services de police

L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, a demandé à son personnel de faire une évaluation de cas pour déterminer si une enquête est justifiée ou non à la suite de la récente fusillade meurtrière dont a été victime Sammy Yatim, abattu par la Police de Toronto.

Cette évaluation, qui sera effectuée par l’Équipe d’intervention spéciale de l’Ombudsman (EISO), analysera l’orientation et les directives fournies par le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels aux services de police de l’Ontario concernant la désescalade des situations qui risquent de mener à un recours à la force.

« Le Ministère a le pouvoir de définir des normes pour les services de police de l’Ontario », a dit M. Marin. « La toute dernière fusillade impliquant un policier de Toronto conduit à se demander s’il n’est pas temps pour le Ministère d’ordonner aux services de police de l’Ontario comment procéder à une désescalade des situations conflictuelles avant qu’elles ne mènent à un recours à une force meurtrière. »

L’évaluation de cas faite par l’Ombudsma de l'Ontario n’affectera pas l’enquête menée par l’Unité des enquêtes spéciales (UES) de la province, a souligné M. Marin. Cependant, dans le cadre du suivi constant effectué par lui à la suite de ses examens précédents de l’UES, son Bureau surveillera le travail de cette Unité, et plus particulièrement toute question relative à la coopération de la police.

Une évaluation de ce type constitue toujours la première étape de toute enquête de l’Ombudsman. L’EISO a été créée en 2005 pour mener les grandes enquêtes systémiques. Le personnel a reçu l’ordre d’achever cette évaluation au plus vite, a dit M. Marin.

Source: Bureau de l’Ombudsman de l’Ontario

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